RÉAGIR FACE À UN DIAGNOSTIC PLOMB POSITIF

usqu’en 1948, le plomb était largement utilisé dans la construction et notamment dans les peintures. Après cette date, ce métal a été reconnu comme étant nocif pour la santé et son usage interdit.

Afin de protéger la population et de réduire les risques de saturnisme (maladie liée à l’intoxication au plomb) auxquels les femmes enceintes et les enfants sont particulièrement sensibles, le diagnostic plomb est donc obligatoire pour la vente de tout logement construits avant le 1er janvier 1949.

En cas de présence de revêtements contenant du plomb en état dégradé, le propriétaire à une obligation d’effectuer des travaux afin de supprimer tout risque d’exposition. Il doit également, le cas échéant, en informer les locataires. Pour en savoir plus : https://www.bc2e.com/diagnostics/plomb

Sur le terrain, le diagnostiqueur effectue des mesures à l’aide d’un analyseur plomb à fluorescence X. S’il détecte une présence de plomb à une concentration supérieure au seuil règlementaire dans un revêtement dégradé, il faudra réaliser soit des travaux palliatifs, soit des travaux définitifs afin que les occupants n’aient plus accès au plomb.

Les travaux palliatifs consistent à supprimer le risque d’exposition : possibilité de recouvrement avec divers matériaux (peintures, papiers peints, lambris, plaques de plâtre…) ; tandis que les travaux définitifs visent à supprimer le plomb : décapage, changement de certains éléments (portes, plinthes…).